Ergothérapie

Pour les journées pluvieuses ou ne permettant pas pour d'autres raisons une sortie, il est prévu musique, films vidéo familiaux, enregistrement de bruits divers antérieurs à l'accident, musique… On en profite pour stimuler la communication, et encourager la tenue et l'identification de différents objets, familiers ou autres, outils, matières diverses… Il n'est pas interdit d'en avoir assez et de s'accorder un instant de relâche ainsi qu'au malade. Honnêtement, c'est complètement usant et les bénévoles ne se battront pas au portillon pour vous relayer.

Toute stimulation peut donner un résultat. Répéter plusieurs fois l'essai, en utilisant les mêmes mots. Il est possible d'avoir un résultat à l'énième fois. Re-essayer ultérieurement si cela ne donne rien. Au bout d'un moment, une lassitude s'installe et le phénomène de nouveau s'estompe : abandonner et reprendre après une période d'un mois, souvent ça marche.

Parler, expliquer, répéter la demande, refaire les exercices (quatre ou cinq fois) quand ils donnent une réponse. Inventer un autre " jeu ", changer l'objet. Demander des ordres simples, sur un ton ferme. Ne jamais infantiliser, surtout pour les adultes. Profiter des moments d'éveil pour pratiquer une séance, s'assurer que la position est confortable, qu'il n'y a pas une demande non exprimée : soif, par exemple.

Dehors ou dedans, chaque chose peut devenir source d'une petite réaction.

A la maison, les exercices se terminent souvent par une séance détente, en pratiquant par exemple un massage au fauteuil du dos et des vertèbres cervicales avec une crème relaxante ou réchauffante, ou circulatoire.

Longtemps, on prit des notes pour établir une courbe des avancées, mais la lenteur de l'évolution rendait le document dépressif à nos yeux. L'ergothérapie ne se pratique pas à domicile, éventuellement solliciter des conseils à des professionnels. Le démarchage téléphonique a donné quelques résultats. Piocher toute idée.